(Anime Review #1)

Kokoro Connect est un light novel publié de 2010 à 2013 ayant reçu une adaptation en manga ainsi qu’en anime. Ici, je vais uniquement traiter de la version animée, n’ayant pas lu le manga ni le light novel original. La série animée de 13 épisodes de 24 minutes a bénéficié d’une suite nommée Kokoro Connect: Michi Random quand à elle contenant 4 épisodes de 27 min et permettant de conclure le scénario. L’animation est dirigée par Starchild Records et Enterbrain et est produite par le studio Silver Link  qui est notamment connu pour avoir précédemment travaillé sur Watamote (l’un de mes mangas préférés qui aurait mérité une adaptation moins rushée) et Tanaka-kun wa Itsumo Kedaruge. Il suffit de jeter un coup d’œil à la liste de leurs travaux pour comprendre qu’ils ont de l’expérience en matière d’animes traitant d’histoires se déroulant dans un milieu scolaire.

Comme cette dernière phrase le laissait paraitre, nous suivons 5 lycéens faisant partie du Club Culturel Étudiant: Taichi, Iori, Himeko, Yoshifumi et Yui. Ils se retrouvent victimes d’un phénomène qui leur fait échanger leurs corps de manière aléatoire et vont par la suite devoir traverser une suite “d’épreuves” dont le responsable n’est autre que “Fuuzen Kazura” (litt. “Cœur des Indes” en français). Les cinq amis sont donc confrontés à de nombreux phénomènes qui diffèrent selon les caprices de cet être mystérieux qui cherche par là un moyen de distraction.  Forcés de se rapprocher plus que jamais, ils découvrent rapidement leurs secrets cachés et leurs cicatrices émotionnelles. Leur amitié est alors mise à rude épreuve.

Le point fort de la série est le développement des personnages, notamment psychologique. Il permet la création de liens fort entre les personnages. On peut facilement se mettre à la place des protagonistes décrits comme des lycéens normaux. Le fait que le scénario ne cherche pas à jouer avec des personnages spécialement extravagants rend le coté mystérieux des “épreuves” encore plus prenant. Les passages de romance légers et sans fan-service contribuent à fluidifier le rapport drame / super-naturel. Les 4 OAV prennent un tout autre ton en s’éloignant du concept de supernaturel et en se concentrant réellement sur le coté romance afin de compléter l’évolution des relations entre personnages déjà bien développée dans les 13 premiers épisodes.

En bref, 17 épisodes pleins d’émotions! Une histoire prenante et originale qui mêle habilement drame, romance et surnaturel. Fortement recommandé !

article édité le 06/09/2018
voir sur senscritique.com

Comments are closed