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politics & economics
October 23, 2019

Image de couverture : © Philippe Lissac / Godong

J’ai réalisé un court exposé sur le Brexit dans le cadre de mes études et ai décidé de le partager car le sujet m’intéressait beaucoup. Le sujet du Brexit s’avoue extrêmement complexe, c’est pourquoi j’ai tenté de résumer de manière la plus simple et concise possible l’état actuel des choses (à compter du 23/10/2019). La question du Brexit évolue très rapidement, c’est pourquoi il serait important de tenir compte de la date d’écriture de ce post. Sur ce, bonne lecture !

Introduction

Le Royaume-Uni a su jouer un rôle majeur dans la construction de l’union européenne, notamment sur le plan économique.

Mais alors, pourquoi le Brexit ? Pourquoi-donc le Royaume-Uni quitterais l’UE ? Question sur toutes les lèvres depuis déjà 4 ans.

On verra dans un premier temps les causes historiques de la montée de l’euroscepticisme qui va mener jusqu’au Brexit.

Nous verrons ensuite qui est pour ou contre le Brexit et ferrons un point sur la situation actuelle.

Aspect historique

Aux déboires de la WWII, le continent européen se reconstruit à l’aide du plan Marshall.

  • CECA (1952) 🡪 UK est le plus grand producteur de charbon et d’acier du continent européen mais ne veut cependant pas intégrer cette communauté sans régime spécifique par peur d’une institution supranationale qui pourrait réguler leur économie.
  • Traité de Rome (1957) 🡪 UK s’oppose à toute forme d’institution supranationale
  • L’UK se rend compte que son économie se retrouve affaiblie du fait de leur non-adhésion
  • Demandes d’adhésion dans l’UE refusées (1963-1967) du fait qu’ils posaient des conditions notamment économiques (ex : PAC).
  • Acceptée en 1973 🡪 sous certaines conditions économiques qui leur procurent des avantages, notamment avec l’arrivée de Margaret Thatcher au pouvoir.
  • Au passage à l’euro, UK garde sa propre monnaie

Ainsi, l’UK a su jouer un rôle majeur dans la construction de l’union européenne, notamment sur le plan économique. Garde cependant une relation distante et toujours régie par ses propres intérêts.

Montée de l’euroscepticisme

Les mouvements eurosceptiques ont toujours existé, il y a toujours eu des mouvements qui s’opposaient à l’union européenne. Mais ils ont connu un grand essor ces dernières années en Europe. C’est une question identitaire qui est soulevée. Mais cet effet est amplifié ici car UK est une monarchie. Une grande partie des UK revendiquent leur identité et veulent se défaire des institutions supranationales car ils sont persuadés qu’elles freinent leur économie. Ils veulent reprendre le contrôle. C’est en tout cas ce que revendique le parti UKIP, le parti pour l’indépendance du Royaume-Uni.

Aspect démographique

On voit que le peuple britannique est très divisé sur la question du Brexit. En effet, la sortie de l’Union européenne avait été approuvée par 51,9% des Britanniques lors du référendum du 23 juin 2016. Mais alors, qui sont ceux qui sont pour le Brexit, ou au contraire s’y opposent ? On peut voir que ce choix dépend beaucoup de différentes données telles que l’âge, le niveau d’étude et la position géographique.

Selon une étude de l’institut YouGov menée en Juin 2016, 71% des 18-24 ans ont voté pour rester, contre seulement 36% des plus de 65 ans. Cette étude montre aussi que les individus ayant suivi des études plus longues auront plus tendance à voter pour rester dans l’union européenne. Enfin, on peut aussi voir que l’Ecosse et l’Irlande du Nord ont majoritairement votés pour rester dans l’union (voir stats).

Actualité

De plus, avec la démission de Theresa May et l’arrivée de Boris Johnson au pouvoir, on peut craindre un « hard Brexit » très prochainement. C’est-à-dire, une sortie du marché unique européen, de l’union douanière européenne. Ainsi, l’UK pourrait avoir la main mise sur ses frais de douanes.

Cela va notamment poser de nouveaux problèmes pour ce qui est des frontières puisque l’Irlande du Nord et l’Écosse sont majoritairement contre le fait de quitter l’UE et souhaitent proclamer leur indépendance (et garder l’euro comme monnaie, pour l’Irlande du Nord). Boris Johnson parle d’une sortie de l’UE le 31 mais il n’est pas impossible qu’elle soit encore repoussée vu les désaccords soulevés au sein du parlement européen.

Conclusion

Nous avons donc vu que le Brexit peut s’expliquer en partie par l’étude de certaines variables démographiques et historiques. Cependant, le futur du Royaume-Uni reste assez incertain, et aucune date officielle de sortie de l’UE n’est connue.

Plan

  • I – Un pays méfiant vis-à-vis de l’union
  • A – Une entrée dans l’union compliquée
  • B – Une montée de l’euroscepticisme
  • II – Une sortie complexe
  • A – Qui est pour et qui est contre le Brexit ?
  • B – Cataclysme politique et enjeux actuels

Références

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